Comme j'ai aimé la lecture de son dernier roman " Ce que le jour vaut à la nuit", je me suis lancée dans "L'attentat".
L'histoire est courte mais intense...Plongeon dans l'horreur du conflit Israëlo palestinien à travers un attentat kamikaze. On suit avec angoisse le docteur Amine, un palestinien inséré parfaitement dans la vie israélienne, sur les traces de la femme kamikaze qui s'est faite explosée dans un restaurant bondé d'enfants à Tel-Aviv !
Avec le personnage central, on cherche des réponses rationnelles à cet acte qui tient plutôt de la folie; comment comprendre ? on obtient quelques réponses, mais elles ressemblent plus à des pistes de réflexion...
La description des villes palestiniennes nous renvoie aux images vues et revues sur le petit écran mais le récit intense, émouvant et révoltant nous boulverse sans nous pousser à une prise de position radicale.
Et là, on retrouve la marque de l'auteur : comme dans le 1er roman que j'ai lu de lui, il présente 2 camps, les arguments de chacun sans machiavélisme car pour lui, la vie n'est ni blanche , ni noire , mais plutôt grise...
Une lecture saisissante marquée par le grand humanisme de Yasmina Khadra... 
Juste quelques mots pour raconter les plaisirs de la sieste...
C'est l'après-midi, la luminosité est intense, le déjeuner n'est pas loin et l'envie de dormir se fait sentir dans tout le corps.
Il faut monter à l'étage, descendre un peu le volet ( pas totalement, c'est pas la nuit ! ), se mettre en culotte et se glisser sous la couette. La tenue est importante ! elle me rappelle celle adoptée par les enfants de petite section en maternelle...On retire le pull, le pantalon mais on garde le tee-shirt et les chaussettes !
Cet après-midi de février 2010, la sieste fût accompagnée de la petite Alice. Contre son gré, au départ biensûr ! mais elle s'est endormie si vite que je ne regrette pas de l'avoir une peu forcée...
Et là, je me souviens des siestes que je faisais avec ma propre mère l'après-midi dans le lit conjugal, mon petit frère Pierre entre ma maman et moi parfois. Je crois que cet amour de la sieste est assez familial en fait : j'ai toujours vu mes parents s'adonner à ce plaisir durant leurs jours de repos.
La sieste me permet de tenir le coup au quotidien : elle est grandement réparatrice. Le travail à temps complet sous forme de gardes de jour et de nuit est parfois difficile et être la maman de 3 enfants n'est pas toujours très reposant, alors la sieste sauve la marmotte qui sommeille en moi depuis ma tendre enfance ...
Quel bonheur de se réveiller au bout d'une heure...les joues roses par la chaleur qui a gagné le corps sous la couette, les cernes s'estompent, le courage revient ; tout comme la patience de s'occuper des enfants et le courage de repartir au travail pour une garde de nuit ...
Je ne vous raconterai pas l'immense plaisir des siestes conjugales lorsque je suis rejoint par mon époux sous la tiédeur des draps.La sieste devient exceptionnelle, une fois le devoir accompli...
Sans sieste, je ne serai plus que l'ombre de moi-même.
C'est un moment sacré que je fais tout pour préserver...
Bonne sieste !
