Les joies

Pour ne pas oublier que chaque jour peut valoir le coup...


Dimanche. 11 heures.
La ville, une douce chaleur. L'euphorie de la course et de la performance. Se sentir vivre au milieu de tous.


Lundi. 12 heures.
Les galets gris. La mer calme, le ciel bleu et sentir l'air sur son visage.


Mardi. 21 heures.
Cuisiner des lasagnes en écoutant France Inter. "La pensée vagabonde"


Mercredi. 8 heures.
La maison endormie. Le bruit de la pendule. Boire un thé en lisant un bouquin.

J'ai couru tout ce que j'ai pu ...

Dimanche matin, 8 avril 2012 , en forêt : il fait froid !
Objectif : 10 kms de course à pied. il faudra faire 2 tours de 5 kms.

Seule, je vais m'inscrire.
Ils sont tous là, en groupe, car ils appartiennent tous à un club de "running".
Un grand type chauve du basket me reconnait, me salue et m'encourage. Je suis moins seule.
Au coup de feu, on part. Trop vite évidemment pour moi. Rapidement, je ralentis et ils me doublent tous. Je m'accroche à 2 femmes qui courent à un rythme qui me convient. J'accélère et là, mes points de côté disparaissent mais mon souffle devient douloureux.
Au bout de 5 kms, le 1er tour se termine pour moi; les spectateurs s'affolent, crient, applaudissent... Je crois que c'est pour moi ! Et puis, un type à l’allure de grande brindille jaillit à mes côtés, c'est le premier, il finit sa course en 31 minutes ! Je me fais charrier : "Allez madame, bravo, vous êtes deuxième ! ". Et puis, les organisateurs me demandent de me pousser un peu pour laisser les champions arriver. merci les gars !

La fin du second tour a été très pénible, mes jambes avançaient mais mon souffle me freinait. Ma tête me jouait des tours "pourquoi t'es-tu inscrite ? quelle idée de courir sans s'entraîner sérieusement ? qu'est-ce que tu fais ici ? "
A l'arrivée, les organisateurs avaient déjà retiré la majeure partie des barrières, j'étais toute seule mais j'ai fini N° 281 sur 314 arrivants, le tout en 58 minutes !

Je suis un peu contente de l'avoir faite cette course, mais je me demande encore pourquoi je l'ai faite et pourquoi je compte faire les 10 kms du Havre...

Une seule chose est sûre : il faut s'entraîner un peu plus !

La tristitude

Le dimanche, c'est basket...
Match important contre Gruchet-Le-Valasse, elles sont dernières et nous ; Avant-Dernières !

Le chauffage ne fonctionne plus, la buée cache la vue sur le pare-brise ! Nous sommes 7 dans la voiture, je conduis.
A l'arrivée, pour manœuvrer, je mets la tête dehors...
Seulement, la vitre est fermée; ma tête a cogné !
Tout le monde a rigolé.
C'est aussi ça la tristitude . N'est-ce pas Oldelaf ?

Vous savez quoi ? on a gagné, d'un point à 3 secondes de la fin ! C'est la régalitude !

"Le Bréard" à Honfleur...Hummmmmm !

Il venait d'avoir 39 ans ( la veille exactement).
Il était beau, il était grand...


De bons mets, il est amateur,
C'est donc à Honfleur que j'ai décidé d'emmener son cœur. ( son estomac, plus exactement !)

Nous voilà, sur l'heure du midi, confortablement installés dans un cadre accueillant et chaleureux.

La lecture du menu l'a mis en appétit ...

Pour patienter, quelques amuse-bouche divins et une excellente soupe aux pommes !

Heureux de sa trilogie !

Pour ma part, j'ai complètement fondu devant mon foie gras qui comportait en son cœur du maquereau !

Il a englouti avec délectation la caille farcie au chorizo ...

Après un beau plateau de fromages , le plat suivant a encore réussi à le ravir !

Quant à moi, j'avais rarement mangé un si délicieux dessert :

Le ventre tendu, nous avons fait quelques pas dans Honfleur, sous un léger crachin digne d'un temps de Normandie

Quelques jours auparavant, c'est en famille que nous avons fêté le Gilles !

Là aussi, il était content ! la recette est simple : des cadeaux !, beaucoup de cadeaux et "à manger !!